jeudi 14 avril 2011

Association des Administrateurs au Maros

La création de cette association des administrateurs ce n’est pas la façade matérielle, que nous envisageons d’aborder vu que la discrimination a toujours était en faveur des ingénieurs et qu’elle le sera bientôt, et j’espère que ça ne sera pas pour longtemps, suite aux récents mouvements de protestation de ce corps si organisé qu’il suscite même notre enthousiasme afin de pouvoir s’organiser autour d’une institution qui, toute en prenant en considération non seulement les intérêts matériels de nous les administrateurs, constitue un espace de discussion autour de la place de l’Administrateur même dans l’Administration Publique. Autrement dit, l’enjeu ce n’est pas uniquement l’augmentation de salaires, le problème des avancements…etc. C’est toute la question de notre état d’esprit qui est entrain de se détériorer aux yeux des décideurs, et non pas à nos yeux, au détriment de notre raison d’être et de notre carrière.

La mission de l’administrateur aujourd’hui est réduite à un simple système de gestion basée sur une administration de bureautique au lieu que ça soit une administration de bonne gouvernance, de management, de planification, d’exécution de programmes qui doivent être à la base conçu par les Administrateurs comme stipulé dans le texte. En effet, et à l’heure ou nous sommes, rare sont ceux et celle qui sont chargés de la conception, de l’exécution et de l’évaluation des politiques publique.

Combien sont parmi nous qui sont en charge de la coordination, de l’animation et de l’encadrement des services administratifs, et je ne parle de la responsabilité ici, tout en renforçant la capacité managerielle desdits services ?
Est-ce que ce sont les Administrateurs qui sont en charge de l’élaboration des programmes et des plans de développement sectoriels ?
Abstraction du fait qu’on soit des responsables ou non est ce qu’on prend en charge l’encadrement et le renforcement des capacités des agents et des fonctionnaires de l’administration ?

Dans une administration publique à la marocaine, il est claire que le changement de celle ci ne peut se faire que parallèlement au changement des consciences, des esprits, de la mentalité. Hélas, pas de changement sans restructuration et pas de restructuration sans changement de mentalité. L’administration publique marocaine fonctionne selon un modèle archaïque, rétrograde, et d’administration bureaucratique au lieu de modernité, de rendement, de bonne gouvernance et de normes de management moderne où la définition des missions et le respect des missions attribuées constituent la base et non pas l’exception. Une administration moderne doit être un espace de respect des missions de tout un chacun selon ses prérogatives administratives chose qui n’est pas le cas dans notre mission d’administrateurs où pratiquement tous l’effort de gestion publique est déléguée aux bureaux d’études. Il n y a pas d’administration moderne sans une élite intellectuelle qui constitue cette classe d’administration qui sont nous en l’occurrence les administrateurs. Si nous sommes arrivés à ce qu’on est c’est à cause de notre immobilisation, à notre volonté de changement, à notre capacité à mettre des propositions fortes, moderne et de bonne gouvernance. Et ceci ça n’incombe pas aux ingénieurs, en principe des hommes de terrain, mais plutôt à nous toutes et à tous en tant qu’administrateur chargé de la modernisation de ces Secteurs Publics.

Il est temps de proposer des actions dignes non pas de notre statut mais de celui des Administrateurs qui doit être au centre de l’Administration Publique Moderne avec tous son cortège de rendement, de rentabilité, d’efficacité de rayonnement et de performance.

L’enjeu à mon sens c’est comment passer à une étape où la recherche de la motivation intellectuelle, professionnelle et Administrative sera la règle de notre mouvement et non pas en s’accrochant toujours à cette situation de « Nous demandons …à l’instar des Ingénieurs »على غرار.
Toute la question donc des missions, du statut de l’Association qui est enjeu et qui ne doit pas uniquement être la responsabilité et le fardeau des membres du comité préparatoire de l’Assemblée générale, mais aussi à travers la contribution de tout un chacun sur :
La vision des Administrateurs, il faut qu’on se pose la question : Qui sommes nous et qu’est ce que nous voulons ? Défendre rien le côté matériel ne fera de nous que de simples fonctionnaires et employés de cette fonction publique assoiffées de l’augmentation des salaires plutôt que de leurs Statut professionnel, intellectuel, patriotique, Manageriel, de bonne gouvernance et de modernité. Tout ceci dans le cadre d’un dialogue calme, libre, pondéré, démocratique. Afin d’atteindre ce fameux état d’esprit de la moralisation de la vie administrative et de modernisation publique de notre Administration dont nous sommes ces Administrateurs. Et comme a dit max weber : ‘‘l’enjeu majeure de l’administration publique c’est comment concilier entre bureaucratie et démocratie’’.
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3 commentaires:

  1. المتصرف بالاداره الجماعية يتعين توحيد اطار ه القانوني اذ لا معنى لمتصرف لوزارة الداخليةومتصرف مشترك بين الوزارات الشيء الذي يجعل الاول يستفيد من امتيازات في نسق الترقي ويصادر حقه في العمل النقابي في حين ان الاثنين لهما نفس المؤهلات العلمية وكذا العملية وهذا غير معقول قانونيا ومنطقيا ومهنيا واخلاقيا فهذا الوضع المتناقض والمجحف يقتضي المراجعة والتصحيح من طرف اصحاب القرار والتاكيد على توحيد اطار المتصرفين هو الحل البديل والمنصف

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  2. tout a fait raison, mais la question qui se pose comment le fait? surtout avec la promulgation d’interdiction du grève.

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  3. A mon avis, au sein des collectivités locales on est souvent loin d'être un fonctionnaire à part entière.Du coup, il ne faut pas se précipiter à s'octroyer le titre d'administrateur.on est peut-être administrateur en échelle et indice. les raisons sont simples et multiples:
    -"l'administrateur"qui, au sens exact du terme, a une mission grandiose:gérer, encadrer,programmer,envisager des méthodes et des technique de gouvernance, anticiper et orienter...a un grand nombre de supérieurs, tous les membres du conseil.
    -il est soumis à la charte communale et au statut de la fonction publique.
    -son président(souvent un ignorant) signe sa "rémunération" même s'il est détaché du ministère de l'intérieur.
    -c'est son président qui lui attribue une tâche, ou l'en prive pour le marginaliser suivant son gré et son humeur.un "administrateur"qui vend les timbres ou s'occupe du parapheur ou ne fait rien du tout excepté la signature de la feuille d'absence..
    -et au cas où on ne serait pas du même parti que la majorité du conseil, il faudrait subir le martyr.
    Somme toute, c'est lamentable la réalité de "l'administrateur" dans les c.l. Nous devons, soit, nous trouver un terme nominatif autre qu'administrateur, soit nous devons aspirer au changement par tous les moyens.

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